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La technologie océanique au Canada prospère d’un océan à l’autre

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Connaissances
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Invest in Canada
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Le Canada est vraiment une nation océanique. Compte tenu du plus grand territoire de l’océan Arctique et du littoral le plus long du monde, il n’est pas surprenant que les technologies océaniques soient un moteur de l’économie canadienne. Plus de sept millions de personnes vivent sur les côtes du Canada, et un nombre important d’entreprises, d’innovateurs de haute technologie, d’instituts de recherche et d’associations industrielles constituent un écosystème d’innovation de technologie océanique qui s’étend d’un océan à l’autre.

Qu’est-ce que la technologie océanique et pourquoi est-ce important?

Les technologies innovatrices utilisées dans l’océan et les économies bleues, qu’il s’agisse de la récolte, de l’exploration, de la navigation ou de l’étude, sont appelées technologies océaniques. L’industrie et ses services peuvent comprendre l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, la robotique, les capteurs, la modélisation et les prévisions climatiques, le sonar, le radar, la technologie marine, les technologies de la pêche et le transport maritime.

Dans le monde entier, des millions de personnes dépendent de l’océan comme source d’énergie, de sécurité alimentaire et de transport. En 2010, l’OCDE a évalué la production de l’économie océanique à 1,5 milliard de dollars américains, employant 31 millions de personnes dans le monde. Selon les prévisions, entre 2010 et 2030, selon le scénario de référence, l’économie océanique pourrait plus que doubler, atteignant plus de 3 milliards de dollars américains et employant plus de 40 millions de personnes.

Cependant, les prévisions concernant l’expansion de l’activité économique dans nos océans sont accompagnées d’une mise en garde quant à la détérioration de leur santé. L’océan absorbe environ un quart des émissions mondiales de CO2 provenant de l’activité humaine, ce qui entraîne des eaux plus chaudes et plus acides. Cela ne touche pas seulement la biodiversité, mais provoque des répercussions qui peuvent être ressenties dans notre vie quotidienne. Les technologies émergentes dans l’économie océanique joueront un rôle essentiel pour relever les défis environnementaux liés aux océans.

Grâce à l’essor des écosystèmes de technologie océanique sur ses côtes et à un engagement envers les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), le Canada est en position de devenir un chef de file mondial. Les investisseurs se tournent vers le Canada pour développer et déployer des technologies qui mèneront à des transports maritimes à zéro émission, à des industries maritimes durables et, en fin de compte, à des réductions des gaz à effet de serre (GES).

La côte pacifique du Canada fait des vagues dans l’exploration océanique durable

La province la plus à l’ouest du Canada, la Colombie-Britannique (C.-B.), compte plus de 1 000 entreprises de technologie océanique, dont 90 % se trouvent à Vancouver et à Victoria. Des leaders de l’industrie comme Cellula Robotics, Ocean Floor Geophysics et Open Ocean Robotics ont développé des véhicules sous-marins, des outils robotiques sous-marins et des motomarines autonomes qui utilisent les technologies numériques pour la collecte de données et le transport sous-marin sans imposer d’effets environnementaux nuisibles.

La Colombie-Britannique est située à proximité des grappes technologiques de San Francisco et Seattle et sert de porte d’entrée du Canada vers le marché asiatique. Avec son écosystème océanique établi, la C.-B. fait des vagues avec ses technologies innovantes et ses initiatives de R-D.

Les instituts de renommée mondiale, dont le programme des sciences de la terre et des océans de l’Université de Victoria, alimentent cet écosystème d’innovation. Ocean Networks Canada (ONC) exploite des observatoires câblés qui surveillent les côtes est et ouest du Canada et l’Arctique, fournissant des données essentielles sur les environnements marins. Également sur l’île de Vancouver, le Centre for Ocean Applied Sustainable Technologies (COAST) est en cours d’élaboration et deviendra un centre pour les entreprises qui pourront relever des défis dans l’industrie maritime.

Dans la ville de Vancouver, le nouveau Maritime Center for Climate est une initiative dirigée par l’industrie qui vise à accélérer la transition vers une industrie maritime à zéro émission en Colombie-Britannique. L’empreinte carbone de la communauté maritime mondiale est estimée à 2,6 % des émissions annuelles de GES dans le monde et elle est en croissance constante. Dans le cadre de CleanBC, la province a fixé des objectifs ambitieux pour la Colombie-Britannique pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050, en exploitant les technologies émergentes développées pour l’économie océanique pour aider à atteindre leurs objectifs.

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Image fournie par Ocean Networks Canada

L’histoire et l’expertise maritimes mènent à l’innovation océanique au Canada atlantique

Dans l’ensemble du pays, sur la côte est du Canada, les provinces du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador représentent collectivement plus de 75 % de l’économie océanique totale du Canada.

La géographie du Canada atlantique est propice aux progrès de l’économie océanique et offre une proximité avec les marchés européens. Fort d’une longue histoire dans des industries traditionnelles comme la récolte de fruits de mer, la construction navale et le transport, les entreprises de la région ont appris à tirer parti de siècles d’expertise océanique pour se transformer en une industrie innovatrice et axée sur la technologie.

La région abrite des installations de recherche de premier plan, y compris le Centre for Ocean Ventures and Entrepreneurship, l’Ocean Frontier Institute, le Centre de recherche en génie océanique, côtier et fluvial du Conseil national de recherches, la Holyrood Marine Base, le Huntsman Marine Science Centre, le Centre for Aquaculture Technologies et l’Institut océanographique de Bedford (le plus grand centre de recherches océaniques du Canada).

Des établissements universitaires comme l’Université Dalhousie et le Marine Institute de l’Université Memorial produisent des experts talentueux, et la province de la Nouvelle-Écosse est reconnue comme ayant l’une des plus fortes concentrations de doctorants dans le domaine des océans au monde.

Les entreprises internationales renforcent la réputation de la région en matière de produits de haute qualité et servent le monde entier. Kraken Robotics, Genoa Design International, MOOG, Ultra Electronics Marine Systems, Teledyne Caris, Glas Ocean Electric et Kongsberg Maritime ne sont que quelques-unes des entreprises de la région qui apportent une innovation considérable à l’énergie marémotrice, à l’aquaculture, à la pêche et au transport, pour n’en citer que quelques-unes.

L’écosystème collaboratif de la région est d’ailleurs appuyé par des associations industrielles comme BioNB, OceansAdvance, le Ocean Technology Council of Nova Scotia, la PEI BioAlliance, de même que l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, qui ont investi 181 millions de dollars dans 700 projets océaniques de 2017 à 2020.

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Image offerte par MetOcean Telematics

 

Promouvoir la durabilité sur la côte arctique du Canada

À mesure que de nouvelles voies de navigation émergent dans l’Arctique, il est possible d’optimiser les routes pour obtenir le plus faible impact environnemental. Le groupe d’Arctic Corridors Research de l’Université d’Ottawa réunit une équipe exceptionnelle d’universitaires, de chercheurs communautaires, de praticiens et d’étudiants afin d’élaborer un réseau de voies de transport maritime qui minimise l’impact sur les collectivités et l’environnement de l’Arctique.

Un innovateur canadien, qui a des bureaux sur les côtes du Pacifique et de l’Atlantique, a également mis au point une plateforme pour aider à l’application pratique de l’optimisation des routes dans l’Arctique. Le système de gestion entre les ports de GSTS fournit des recommandations dynamiques aux navires dans le but de réduire les émissions, la consommation de carburant et le temps dans le secteur maritime.

Situées sur le chemin de l’Arctique, les entreprises de Terre-Neuve-et-Labrador sont des experts dans des environnements d’exploitation difficiles, dont les travaux s’appliquent bien aux conditions arctiques. L’Université Memorial a créé le Harsh Environment Research Facility (HERF), un établissement de pointe conçu pour avoir une incidence majeure sur la recherche et la technologie dans les océans froids et dans l’Arctique. Il est intéressant de noter qu’aucun autre établissement de recherche au Canada ne dispose d’une installation polyvalente dotée des capacités du HERF dans une seule installation.
 

Collaboration dans l’économie océanique du Canada

Les côtes du Pacifique, de l’Atlantique et de l’Arctique du Canada offrent toutes un accès inégalé à l’océan, où les entreprises font de la recherche, innovent et explorent activement. En conséquence, elles offrent aux entreprises un emplacement stratégique pour la R-D, la fabrication et la distribution de produits, et plus encore.

Le port de Vancouver et le port d’Halifax font des deux côtes des endroits stratégiques pour l’exportation. Avec 14 accords commerciaux actifs offrant un accès préférentiel à 51 pays, le Canada est non seulement la porte d’entrée de l’Amérique du Nord, mais aussi la porte d’entrée du marché mondial.

Même si son siège social est situé dans la région de l’Atlantique, Canada’s Ocean Supercluster (OSC) sert de catalyseur à la collaboration pancanadienne et contribue financièrement à divers projets avec des participants de partout au pays et à l’étranger. À titre d’exemple, la OSC a annoncé un financement de 2 millions de dollars l’automne dernier pour le projet XOCEAN XO-G2. Le projet a rassemblé des partenaires de la Colombie-Britannique et de la Nouvelle-Écosse afin de mettre au point la prochaine génération de navires de surface sans équipage (véhicules télécommandés). Ces navires fourniront des données océaniques et fourniront la capacité d’effectuer des relevés plus rapides, plus profonds et plus éloignés, avec des émissions de carbone négligeables.

Investir dans la technologie océanique

Grâce à la technologie de pointe d’un océan à l’autre, le Canada est en voie d’être le chef de file mondial dans l’industrie de technologie océanique.

L’appui au secteur est appuyé par la stratégie de l’économie bleue du gouvernement fédéral qui favorisera l’investissement et l’innovation dans la technologie océanique pour une économie plus verte. Le pays favorise l’innovation grâce au programme d’encouragement fiscal pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE) et à l’accélérateur net zéro du SIF, qui attribue 3 milliards de dollars sur cinq ans pour accélérer les projets de décarbonisation et élargir les technologies propres. 

L’industrie océanique du Canada est fondée sur une longue histoire d’excellence maritime et repose sur l’esprit d’innovation du pays. Lorsqu’on songe à investir dans la technologie océanique ou dans la R-D dans le secteur maritime, il suffit d’observer les côtes canadiennes.

Pour discuter de votre projet océanique avec un conseiller d’Investir au Canada, communiquez avec nous.

Pour une plongée plus profonde dans la technologie océanique à Terre-Neuve-et-Labrador, consultez : Investir dans les technologies océaniques : Les avantages de jeter l’ancre sur la côte du Canada