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Le Canada : Un terrain de jeu pour les entreprises de technologies propres

wind turbines in field near mountains
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Connaissances
Par
Invest in Canada
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La pandémie de COVID-19 pèse sur notre planification à court terme, mais des défis existentiels à long terme, notamment les changements climatiques, continuent de façonner l’économie mondiale et la société.

La reprise à la suite des perturbations économiques causées par la pandémie doit permettre la réduction des répercussions négatives des émissions de gaz à effet de serre. Grâce à notre travail avec des investisseurs internationaux, nous savons que la même vision guide les décisions d’investissement dans le monde entier. Heureusement, le Canada offre ce que KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. appelle un « terrain de jeu pour les technologies propres », les investissements dans les énergies et technologies à faibles émissions de carbone ayant un grand potentiel pour redresser l’économie de manière durable.

Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement des technologies propres

La pandémie actuelle, bien qu’elle ait ébranlé, voire remis en question la viabilité des chaînes d’approvisionnement mondiales, regorge d’occasions pour les industries qui sont résilientes et axées vers l’avenir. Selon le rapport Advantage Canada: Reshaping Supply Chain Investment Opportunities After COVID-19, préparé par KPMG pour Investir au Canada, le secteur des technologies propres constitue l’une des trois chaînes d’approvisionnement dont les occasions découlant de la pandémie sont les plus importantes.

Ressources naturelles Canada décrit les technologies propres comme tout produit, service ou processus qui permet de diminuer les répercussions sur l’environnement. Dans le secteur de l’énergie, des technologies novatrices peuvent être utilisées pour exploiter l’énergie solaire, éolienne et marine de sorte à réduire les émissions de dioxyde de carbone. Les technologies propres comprennent également des secteurs comme l’industrie minière, qui produit du nickel, du cuivre et du lithium pour les batteries de véhicules électriques, de l’uranium pour l’énergie nucléaire et du fer et du néodyme pour les éoliennes.

La chaîne d’approvisionnement des technologies propres, qui s’étend souvent sur des centaines ou des milliers de kilomètres, englobe la production, la distribution ainsi que les utilisateurs finaux, comme les consommateurs et les ménages. Elle est d’ailleurs présente dans plus d’un secteur : elle peut aussi desservir les industries manufacturières et agroalimentaires. Leurs processus de production nécessitent d’importantes ressources énergétiques, mais elles cherchent à se réoutiller pour intégrer des sources d’énergie à faibles émissions de carbone à leurs activités.

Le Canada est en position favorable pour prospérer dans le secteur des technologies propres. En 2018, l’apport du secteur des technologies propres au PIB du Canada s’est établi à 3,2 %. La lutte contre les changements climatiques et les technologies propres sont prioritaires pour les administrations publiques canadiennes à tous les paliers. Des secteurs d’affaires clés, comme l’immobilier, sont également à la recherche d’options plus écoénergétiques pour faire face aux coûts élevés de chauffage et de climatisation au Canada.

Les occasions dans le secteur canadien des technologies propres

Le gouvernement fédéral travaille à faire du Canada l’endroit le plus concurrentiel au monde pour les entreprises de technologies propres. Il a récemment annoncé son intention de lancer un nouveau fonds pour attirer les investissements dans les chaînes d’approvisionnement de produits zéro émission. Il compte également réduire de moitié le taux d’imposition des sociétés pour ces entreprises.

Ces mesures incitatives aideront les entreprises mondiales tournées vers un avenir neutre en carbone, comme celles qui construisent des véhicules et des batteries zéro émission, à considérer le Canada comme une destination de choix. Le Canada lance également un fonds pour l’énergie propre qui permettra à des entreprises de fournir leur surplus d’énergie propre à des régions qui délaissent le charbon.

Le secteur des véhicules électriques regorge déjà de nouvelles occasions. En partenariat avec le gouvernement, Ford réaménage actuellement son usine d’assemblage à Oakville, en Ontario, pour fabriquer des véhicules et des batteries électriques. L’Association des fabricants de pièces d’automobile (APMA) du Canada a récemment lancé le tout premier véhicule conceptuel à émissions nulles entièrement fabriqué au Canada, appelé le Project Arrow.

La transition du Canada vers un avenir faible en carbone

L’infrastructure énergétique actuelle du Canada, centrée sur les industries d’extraction, constitue le tremplin pour les investissements dans les technologies propres et les chaînes d’approvisionnement qui y sont associées. Cela peut sembler quelque peu contre-intuitif, mais les industries canadiennes axées sur les ressources naturelles deviennent des chefs de file dans les technologies propres. Les sources abondantes d’énergie éolienne, d’eau et d’énergie solaire, de même que les stocks de gaz naturel et de lithium, permettront un déploiement rapide et attestent la faisabilité des nouvelles technologies.

La conversion des infrastructures existantes pour la production, la distribution ou la transmission à faibles émissions de carbone représente une occasion pour les investisseurs ayant des horizons d’investissement à long terme. Par ailleurs, les investissements dans de nouvelles infrastructures, par exemple pour la capture et la séquestration du carbone, peuvent être rentables.

Le secteur canadien de l’hydrogène

L’hydrogène est à la tête d’une nouvelle vague d’innovation en matière de technologies propres dans le monde entier, et le Canada est un chef de file dans ce domaine. Le Canada est déjà l’un des plus grands producteurs d’hydrogène mondiaux, sa main-d’œuvre talentueuse et des entreprises établies sur le territoire mettant au point des applications et des technologies industrielles novatrices pour les utilisateurs finaux. En plus de la technologie des piles à combustible pour les parcs de véhicules, comme les autobus, les camions et l’expédition par voie maritime, les industries travaillant avec des températures élevées ou utilisant une source d’énergie à grande échelle ont recours à l’hydrogène pour soutenir leurs activités.

Chaque maillon de la chaîne d’approvisionnement du secteur de l’hydrogène, que ce soit la production, le stockage, le transport ou l’utilisation finale, présente des occasions d’investissement.

D’après nos recherches, ces occasions d’investissement, c’est-à-dire la transformation des infrastructures énergétiques existantes et la percée de l’hydrogène comme source d’énergie viable, pourraient profiter aux investisseurs dans les 27 mois après le lancement de leurs initiatives.

L’avantage canadien

Les occasions propres aux chaînes d’approvisionnement du secteur des technologies propres sont en outre protégées par les avantages qu’offre le Canada :

  • Économie stable et société dans laquelle prévaut l’état de droit, le Canada dispose de la capacité de protéger la propriété intellectuelle et d’assurer une gouvernance prévisible.
  • Les talents qualifiés et diversifiés du pays, dont 2,8 millions sont des diplômés en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques, possèdent une expertise dans l’extraction de l’énergie, la fabrication, l’agriculture et le transport.
  • Le Canada est fort d’une expertise nationale éprouvée en logistique et en infrastructures (notamment les chemins de fer et les ports), ce qui facilite les exportations.
  • Le Canada a également conclu des accords commerciaux avec la plupart des grands marchés internationaux, notamment le marché américain en raison de sa proximité avec les États-Unis.

Renforcer la résilience du secteur des technologies propres

L’analyse de KPMG a ciblé certains risques pour les investissements dans les technologies propres, dont beaucoup échappent au contrôle du Canada. La fermeture des frontières provoquée par l’incertitude géopolitique aurait une incidence négative sur la capacité du pays à approvisionner d’autres marchés en technologies ou en énergies propres. En raison de leur imprévisibilité, les effets des changements climatiques pourraient entraîner l’apparition de nouvelles difficultés ou priorités.

Toutefois, les défis du secteur des technologies propres recèlent un potentiel pour les investisseurs internationaux. Une stratégie nationale visant à soutenir des industries comme celles de l’hydrogène et du lithium est en cours d’élaboration, et des services de guide-expert pour les investisseurs (par exemple Investir au Canada) sont offerts pour stimuler les occasions. Le marché canadien, relativement petit, a besoin de capitaux de démarrage pour rendre les investissements viables, mais il permet toutefois aux premiers investisseurs de modeler son développement.

En bref, le secteur des technologies propres offre aux investisseurs des perspectives de rendements durables, sûrs et fructueux, tout en contribuant à réduire les effets des changements climatiques. Il s’agit d’un terrain de jeu pour les investisseurs.

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