Ressources naturelles
Le Canada compte environ la moitié des sociétés d’exploitation minière et d’exploration cotées en bourse à l’échelle mondiale et est le sixième producteur d’énergie au monde. L’abondance des ressources naturelles, l’accès aux marchés mondiaux et les engagements à l’égard des technologies de réduction des émissions font du pays un lieu d’investissement privilégié pour les sociétés d’énergie ainsi que les sociétés minières et forestières novatrices. Étroitement lié au secteur des technologies propres, le secteur des ressources naturelles évolue constamment afin de satisfaire aux besoins en énergie propre et en solutions minières tout en répondant à la demande mondiale.
Pour BP, le Canada est l’un des meilleurs endroits du monde où investir. L’économie est solide. Le système politique est stable. Les règlements ont un caractère pragmatique et permettent une exploitation sûre et efficiente. Les Canadiens sont exceptionnels […] le pays compte de grands talents.
L’industrie pétrolière et gazière au Canada
Comptant 10 % des réserves mondiales de pétrole, le Canada est le quatrième producteur de pétrole dans le monde. L’industrie pétrolière et gazière canadienne se caractérise par un accès au marché inégalé, une infrastructure de transport bien intégrée d’un bout à l’autre du pays et une approche novatrice en matière de développement des ressources propres. Depuis 2000, les émissions de gaz à effet de serre par baril de pétrole provenant des sables bitumineux de l’Alberta ont diminué de 28 %, notamment grâce aux améliorations au chapitre des technologies et de l’efficacité.
Le secteur des minéraux et des métaux au Canada
Les points forts du secteur minier du Canada comprennent d’abondantes ressources en minéraux et en métaux, le développement durable des ressources minérales, des institutions financières sophistiquées, une vaste expertise en géosciences et un vaste réseau scientifique et technologique. À l’échelle mondiale, le Canada se classe parmi les trois premières places pour la potasse, l’uranium, le niobium, le nickel, les pierres précieuses, le cobalt, l’aluminium et les métaux du groupe des platineux.
L’industrie forestière au Canada
L’industrie forestière canadienne est fortement concentrée au Québec, en Colombie-Britannique et en Ontario. Le Canada se classe au deuxième rang mondial pour la production de bois d’œuvre et exporte dans 180 pays. La demande accrue en produits du bois provenant des économies émergentes et le besoin croissant de sources d’énergie renouvelable (dont la biomasse) offrent aux entreprises de nouvelles occasions d’investissements dans l’industrie forestière du Canada.
Investir dans les ressources naturelles au Canada
Accès au marché
Le Canada est le plus grand fournisseur de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés des États-Unis, et il est doté d’une infrastructure active qui lui permet d’approvisionner les marchés asiatique et européen en pétrole brut et en gaz naturel. Les délais d'expédition vers l'Asie à partir des projets de gaz naturel liquéfié (GNL) de la côte ouest du Canada sont d'environ dix jours plus courts que ceux de la côte américaine du golfe du Mexique, ce qui donne aux investisseurs un avantage considérable en termes de coûts.
Grâce à un système intégré de voies ferroviaires d’un océan à l’autre et à un système d’oléoducs de 760 000 km, sans compter les nombreux projets d’expansion en cours d’examen, la production pétrolière et gazière canadienne est très bien reliée aux marchés nationaux et d’exportation.
Mesures incitatives
Le crédit d’impôt pour l’exploration minière (CIEM) est conçu pour aider les sociétés d’exploration à réunir de nouveaux capitaux propres en offrant aux investisseurs un crédit d’impôt non remboursable de 15 % des dépenses admissibles. Les investisseurs peuvent appliquer le crédit à l’impôt fédéral sur le revenu pour l’année d’imposition durant laquelle l’investissement est fait.
Le programme d’actions accréditives offre aux investisseurs étrangers la possibilité de transférer les dépenses admissibles d’exploration et de développement à leurs propriétaires, qui peuvent alors demander des crédits d’impôt pour ces dépenses. Cette mesure permet d’établir un prix intéressant pour les actions accréditives et offre aux investisseurs présents dans l’exploration, le forage, la production, le raffinage et l’exploitation d’oléoducs la possibilité de financer plus facilement ces activités.